Garde à vue
La cantatrice rentre d'un long séjour à cuba. Afin de garder le suspens, elle vous racontera ses péripéties cubaines au goutte à goutte. Veuillez excuser, chers adorateurs, ces absences répétées qui doivent, je le pense, peser en mal sur votre patience.
Vous pouvez aussi acheter son livre : "Libre" aux éditions pocket, pour seulement 35 €. (50 € pour deux).
Bonne lecture !
Mike Hammond, agent artistique.
Cette épisode relate la suite de la garde à vue de La Cantatrice* (* achetez le tome 3)
Déjà, lorsque je suis arrivée au bar... euh au commissariat je leur ai demandé où était le pastis, mais ça m'a valu de prendre une belle mandale sur le coin de l'oeil.
Et puis je me souviens vaguement de leur avoir dit que j'étais peut-être le cousin d'un cousin d'un de leur cousin, que j'aimais leur mère, et puis après, plus rien.
Je me réveille là, nez à nez avec une planche en bois sur laquelle un ver "accordéon" gambade autour d'une flaque d'urine dont l'odeur amoniaquée tuerait un basque.
Je constate que je suis au cachot. Mais le plus étrange c'est d'abord cette sensation un peu bizarre mais pas trop désagréable dans la partie basse de mon corps.
C'est avec stupéfaction que je constate soudainement que je fais partie intégrante d'un coït avec un jeune homme qui n'a pas vraiment l'habitude de frapper avant d'entrer.
- Eh, mon beau loulou, j'te dérange pas là, ça va bien ? On t'as pas appris à te présenter ?
- Ça va, j'me porte pas trop mal. Mon nom est John Lénine.
- Eh... Oh... John ? Punaise... John. T'es un vieux pote de Sylvester Staline ?
- Ah ? Tu connais Sylvester ?
- Ouais, t'es dans la seule personne qu'il ai jamais aimé.
- Ahhh ! T'es sa cantatrice chérie ? Ah oui, je me souviens maintenant... C'est dingue ça !
- Je le revois plus trop en ce moment, avec toutes ses histoires de politicard bassement commercial. . Mais oui, c'est bien ça... la cantatrice chérie... hihihi... Bon, tu peux sortir de là où t'es, ou va falloir que je t'en colle une ?
- Ah oui désolé, j'étais bien pourtant.
- Mais t'es putainement gonflé toi ! T'as oublié un quart de cerveau sur la route mon pote, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?
- Euh... Bah rien. Il ne m'est rien arrivé, vraiment. Ça doit être la bourlingue, ou ce genre de trucs, on s'habitue vite à prendre la vie comme elle vient.
- Toi mon p'tit cochon, va falloir que tu te mettes à table ! Je décèle en toi un passé douteux, et j'en ai les oreilles qui mouillent tant je suis avide d'en connaître les détails croustillants.
- Bah, c'est finalement grâce à Staline. Il avait mis des scientifiques sur le coup d'un proj...
- Oui, oui, je sais tout ça. Toi aussi, ta mort médiatique, etc... Sylvester m'a déjà tout raconté à ce sujet. Tu t'es barré de la russie incognito, chirurgie faciale, et tout le bazar.
- Tu ne connais pas la suite non plus. Je retiens au passage ce faux-frère de staline qui, à ce que je vois parle beaucoup trop.
- Stop ! Tu vas m'arrêter tout de suite cette parano à la con ! Je ne suis pas née de la dernière pluie non plus ! Et puis je connais tout de Sylvester, ce n'est pas tes petits exploits qui alourdiront la balance de beaucoup plus ! (je ne lui ai pas dit que j'écrivais un blog, et que j'avais parlé de lui).
Bon, continues ! Tu me fais languir là... Allez ! Articule et lance toi...
(suite plus tard )